Pensées d’un réfugié politique


De l'étranger, j'apparais comme un refugié politique. Je suis stupéfait du retour de la vox populi et du jacobinisme ainsi que des poussées des deux extrêmes (à gauche comme à droite). Face au renchérissement de la vie de tous les jours, les gouvernements ont de faibles marges de manœuvre. Les actions pour enrayer les inégalités sociales et la paupérisation des citoyens ont un coût considérable et il faut pouvoir le financer. Ici, au Royaume-Uni l'inégalité fait partie intégrante de la société c'est pourquoi le principe révolutionnaire français d’égalité a été raillé par la caricature de manière très amusante et caustique. La violence des casseurs et des fauteurs de trouble portant la chasuble jaune n'est pas acceptable. C'est aussi une attitude de colère très française. Quand à Clapham Junction notamment en août 2011, des émeutes eurent lieu, le saccage était inféodé a des revendications institutionnelles spécifiques et non sociales. Leur importance fut vite tarie. Le calme ou le flegme face à l’adversité, la capacité à lutter en silence sont des outils de communication de mécontentement auxquels les gilets jaunes devraient penser. Le pouvoir se doit de répondre de manière énergique et autoritaire face à cette violence injustifiée. Chaque groupe de personnes ne pense qu’aux soucis de sa propre chapelle sans se préoccuper de la société dans sa globalité ni des influences exogènes.  Cherchons les anomalies, sources d’économie afin de recycler la manne financière vers ceux qui en ont le plus besoin. La valeur réelle des produits et services consommés n’existe plus. Il existe une dichotomie entre la valeur apportée par le citoyen et la valeur payée par le citoyen. La nouvelle société dans laquelle nous vivons est productrice d’inégalités endogènes. Des sacrifices, des aménagements sont indispensables.  Bien penser et bien agir afin de nuire aux pourfendeurs de la paix sociale et du bonheur universel.


Les revendications des gilets jaunes sont contradictoires et certaines des idées ne sont que des illusions. Ils s'opposent aux réformes permettant de débloquer des fonds pour satisfaire à leur demande d'un meilleur pouvoir d'achat. La violence physique, les dégradations, les menaces ne peuvent pas se justifier. Les français n'aiment pas l'ordre et la discipline et ne sont jamais contents de leur sort. Toujours recevoir et ne rien donner. Contrairement à la Grande-Bretagne, la France subirait un déclin encore plus terrible dans le scénario d’un repli identitaire et d’une sortie de l’Union Européenne. Le contrat social passe par l’éducation. Les français ont un problème avec le centralisme et l’argent mais ne savent pas être responsables. Le football draine trop d’argent et une redistribution vers la société semble indispensable. La fracture sociale et civique est si profonde que le risque de guerre civile est grand. La fraternité ne peut s’obtenir qu’en limitant l’utilisation de sa liberté pour défendre l’égalité des chances. Une confiance mutuelle et des efforts dans le respect des codes de l’étiquette sociale.    






Commentaires

  1. entierement d'accord....mais je n'aurai pas su l'exprimer aussi
    clairement;;;donc tu peux quand tu veux!!!dad

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